Créés par l’État juste après la Seconde guerre mondiale, les Centres de ressources, d'expertise et de performance sportives (CREPS) ont longtemps eu pour principale fonction la formation des professeurs d’éducation physique et sportive (EPS). Aujourd’hui, le rôle des 17 CREPS présents sur le territoire national a été considérablement élargi. À l’image du CREPS Auvergne Rhône-Alpes qui possède un site à Vallon-Pont-d'Arc (Ardèche) et un site à Voiron (Isère). Cet organisme public, au budget de 5 millions d’euros, possède ainsi trois missions principales : l’accueil des athlètes de haut niveau, l’organisation de stages sportifs et la formation de la filière professionnelle du sport. « La formation des futurs moniteurs de sport, c’est notre cœur de métier », explique Thierry Bedos, directeur adjoint du CREPS Auvergne Rhône-Alpes.
1 000 stagiaires par an
« On accueille ainsi 1 000 stagiaires par an venus passer l’un de nos 25 diplômes auprès d’une vingtaine de formateurs ». Ces formations durent en moyenne 700 heures sur place avec de nombreuses activités en plein air. Car le savoir-faire du CREPS Auvergne Rhône-Alpes de Vallon-Pont-d'Arc, ce sont les sports de nature : parapente, VTT, canyon, randonnée, canoé-kayak, spéléologie, escalade… « C’est dans notre ADN depuis notre création ».
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35 millions de pratiquants
Et comme ces activités sportives de plein air sont désormais un phénomène de société avec 35 millions de pratiquants en France, le CREPS de Vallon-Pont-d'Arc héberge depuis 2003 le « Pôle ressources national sports de nature », une mission nationale du ministère des Sports sur le développement des sports de nature. Une mission qui a permis au Creps de renforcer son expertise et d'être labellisé comme Centre européen des sports de nature. Le site de Voiron se consacrant davantage, de son côté, à des sports plus classiques : badminton, rugby, hand…
7 millions d'euros
C’est le montant des travaux de rénovation du CREPS Auvergne Rhône-Alpes de Vallon-Pont-d’Arc pour améliorer notamment l’accueil des sportifs et les équipements de la structure. Fin des travaux prévue en 2020. Un investissement pris en charge à parts égales par l’État et la Région.