Le Centre de ressources, d’expertise et de performance sportive (CREPS) de Wattignies, dans le Nord, est devenu l’un des centres les plus importants de préparation et de perfectionnement pour les athlètes en devenir de France. En plus d’assurer la formation et la préparation des sportifs de haut niveau qui mettent en œuvre leurs doubles projets sport/études ou sport/professionnel, et de dispenser des formations professionnelles aux métiers du sport et de l’animation, le CREPS contribue à l’animation de son territoire. « Notre première vocation n’est pas d’accueillir des événements internationaux. Pour autant, lorsque nous accueillons des sportifs venus d’autres pays, et cela va être le cas dans la période avant les Jeux olympiques de Paris 2024, ceux-ci veulent qu’on leur propose des possibilités d’activités et de services qui vont au-delà des frontières du CREPS », souligne Catherine Chenevier, directrice du CREPS, établissement sous tutelle du Ministère chargé des sports. « Cela participe au rayonnement des Hauts-de-France. »
Du gagnant/gagnant
En 2019, le budget du CREPS de Wattignies avoisine les 7 millions d’euros. « Nous sommes un établissement public administratif qui fonctionne à 60% sur ressources propres », relève Catherine Chenevier. « Nous avons besoin d’activités bénéficiaires pour investir dans la préparation de nos 140 sportifs et la formation de nos stagiaires. » Cela passe par l’ouverture de ses équipements au mouvement sportif local. « C’est un fonctionnement gagnant/gagnant, car nous offrons des tarifs abordables aux associations pour qu’elles puissent utiliser nos installations et nous générons des ressources », explique la directrice. Par ailleurs, la structure fait travailler 83 personnes (52 fonctionnaires, 28 contractuels, 3 services civiques). Avec 1 200 stagiaires en formation qui seront les animateurs et les éducateurs de demain, l’établissement apporte sa contribution au marché de l’emploi.
Des contacts avec le monde de l’entreprise
Toujours dans le domaine de l’emploi, le CREPS de Wattignies cherche à se rapprocher du monde de l’entreprise. « Les employeurs sont intéressés par les valeurs que le sport véhicule, ils font la comparaison entre la performance d’un athlète et celle d’un salarié et demandent notre expertise pour améliorer le bien-être au travail », explique Catherine Chenevier. « Nous pouvons aussi mettre en place des activités pour les salariés sur le temps du midi ou le soir. Ce serait de nouveaux partenariats gagnant/gagnant. Pour l’heure, nous sommes au début de la démarche, nous nouons des contacts et recevons des demandes. » Dans le monde sportif, le CREPS est partenaire de plusieurs ligues dans le cadre de la formation professionnelle des animateurs sportifs et des entraîneurs.