SPORTMAG - 2 : Auvergne-Rhône-Alpes Janvier 2019

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Une prime de 50 000 euros

Pour son titre olympique, Perrine Laffont a reçu un chèque de l’Etat de 50 000 euros. « C’est sûr qu’à mon échelle, 50 000 euros, c’est mon plus gros contrat ! (Rires) Une prime extraordinaire qui va bien m’aider pour payer mes saisons futures ».

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Événement

Perrine Laffont : championne olympique et étudiante

Championne olympique de ski de bosses en 2018, Perrine Laffont, 20 ans, suit pourtant en parallèle des études à Annecy. Elle explique les secrets de sa réussite.

Comment avez-vous débuté le ski ?

Depuis mon enfance, toute ma vie tourne autour de ce sport. La preuve, j’ai commencé le ski dès l’âge de… 2 ans ! En effet, mes parents évoluaient déjà dans ce milieu : mon père était moniteur de skis de bosses et ma mère présidait le Boss club des Monts d'Olmes en Ariège, ma région d’origine. J’étais donc prédestinée à faire du ski de bosses et mon rêve de petite fille a toujours été de devenir skieuse professionnelle. Surtout que je n’aimais pas du tout l’école, donc je me répétais : « Travaille énormément en ski pour devenir championne et passer le moins de temps possible en cours ! » (Rires)



Peut-on vivre du ski de bosses ?

C’est sûr qu’il faut vraiment être très, très bon ; au moins dans le top 3 mondial. Cependant, comme je sais que je ne vivrais pas du ski de bosses à long terme, il me fallait un double projet professionnel. Du coup, après mon bac S, je me suis inscrite à l’IUT d’Annecy dans un DUT Techniques de commercialisation : marketing, économie, maths, sociologie, droit… Une filière qui me plaît et peut même me servir dans la gestion de ma carrière. Je vais entamer la 3e année en 2019.


Une prime de 50 000 euros


Mais comment concilier des études supérieures et un statut de sportive quasi professionnelle ?

Mon cursus scolaire a été adapté : la filière normale s’effectue en deux ans et je peux la faire en trois années, qui sont en plus très raccourcies et condensées par l’IUT sur trois mois, d’avril à juin. Ce qui me laisse beaucoup de temps ensuite pour effectuer mes stages de préparation à l’étranger, m’entraîner jusqu’à 6 heures par jour, partir en compétition… Une formule idéale pour concilier des études et une carrière de haut niveau, puisque j’ai gagné la médaille d’or en ski de bosses aux Jeux olympiques de Pyeongchang en 2018, un titre de championne du monde et le classement général de la Coupe du monde…



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