Le 26 mai prochain aura lieu la 21e édition du marathon de la baie du Mont Saint-Michel. Un événement qui, désormais, se décline sur un week-end entier et qui a récemment changé de nom pour l’occasion : Run In Mont Saint-Michel. Car il n’est plus seulement proposé aux coureurs de parcourir la mythique distance de 42,195 km. Ils peuvent aussi choisir de courir un semi-marathon, un 10 km, un trail ou le marathon à deux. Un programme plus diversifié qu’auparavant pour mieux coller aux attentes des participants.
Tout le monde y trouve son compte
« La manière de consommer la course à pied est de plus en plus diverse et il faut faire en sorte de satisfaire tout le monde, des plus sportifs aux plus débutants. Selon les niveaux, on peut venir sur place en famille ou entre amis et chacun peut trouver la course qui lui correspond », précise Thomas Delpeuch, responsable de l’organisation des événements grand public chez ASO. Le plus grand organisateur français d’épreuves sportives, à la tête de monuments tels que le Tour de France, le Rallye Dakar mais aussi des marathons de Paris, Lyon, Marseille ou encore Barcelone, a pris en main la course normande il y a trois ans pour « lui donner un second souffle. »
Objectif : internationaliser l’épreuve
« L’idée était d’apporter un regard extérieur à une épreuve qui avait peut-être besoin de mieux communiquer et de prendre conscience de ses nombreux atouts, au premier rang desquels un cadre naturel exceptionnel connu dans le monde entier », poursuit Thomas Delpeuch. Avec 10 000 participants sur le week-end dont environ 4 000 au départ du marathon, cette opération de redynamisation semble porter ses fruits. Les tracés des différentes courses du week-end ont aussi été soigneusement choisis avec quelques modifications à la marge, pour mieux rendre compte de la richesse des paysages de ce lieu à cheval entre Normandie et Bretagne. La réputation touristique du Mont Saint-Michel, en ligne de mire des coureurs dès les premiers kilomètres, permet de placer l’épreuve régulièrement dans les classements des plus beaux marathons du monde. Thomas Delpeuch et son équipe savent néanmoins qu’il existe encore des pistes d’amélioration à creuser, notamment une plus grande ouverture vers l’étranger. « Ils constituent actuellement environ 10 % des inscrits, c’est une base intéressante mais qu’on doit pouvoir améliorer. »
Plus d'informations sur www.runinmontsaintmichel.com/fr
Retour sur l'édition 2018 en vidéo :