SPORTMAG - 1 : Nouvelle-Aquitaine - Décembre 2018

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Quel contexte pour ces professionnels ?

La Nouvelle Aquitaine est une région où la demande d’activités de loisirs, de bien-être et de santé est forte, et en croissance. Cela se traduit par une croissance de l’emploi dans le secteur du sport et loisirs, tout particulièrement dans les centres de sport et de musculation en particulier. Le tissu associatif y est aussi très actif, en particulier les associations sportives : la région comptait en 2015 quelque 4 000 associations, et 1,5 million de licences sportives délivrées. Toutefois, si les professionnels des sports et de l’animation sont plus jeunes que la moyenne nationale, la population régionale est vieillissante. Cela entraîne un besoin accru de recrutement dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes.

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Métiers du sport

Qui sont les professionnels du sport et de l’animation ?

En 2018, 27 000 néo-aquitains exerçaient un métier du sport et de l’animation. Et, poussés par une demande croissante d’activités de loisirs, sportives et culturelles, ces métiers se diversifient. Ils recouvrent ainsi des conditions de travail multiples. Surtout, ils offrent de véritables perspectives dans la région, essentiellement dans les métiers d’animateurs et de moniteurs-éducateurs sportifs.

L’Agence régionale pour l’orientation, la formation et l’emploi Nouvelle-Aquitaine réalise un véritable panorama statistique sur les métiers du sport et de l’animation, en partenariat avec la Direction régionale et départementale de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale (DRDJSCS). L’édition 2018 de cette vaste étude est parue. Elle dessine le portrait de professionnels atypiques : plus jeunes que la moyenne de la population, plus diplômés également, et passionnés.


Qui sont-ils ?


Les métiers du sport et de l’animation, la parité n’est pas de mise : ce sont des métiers « genrés », avec 69 % de femmes dans l’animation et 67 % d’hommes dans le sport. Ils sont aussi plus jeunes que la moyenne nationale (20% de moins de 25 ans) et plus diplômés (20 % de BAC+3 à BAC +5).



Dans quelle structure travaillent-ils ?


Deux tiers des emplois sont exercés dans 3 secteurs principaux :

  • 24 % dans l’administration publique générale
  • 21 % dans le secteur sport-animation
  • 21 % dans le secteur santé-social

À noter aussi une rapide progression du statut d’auto-entrepreneur puisqu’en 2015, plus de 2 000 créations de micro-entreprises ont été enregistrées.

Concrètement, on les retrouve dans :

  • Les structures publiques ou semi-publiques : collectivités territoriales, mairies, offices de tourisme, administration publique, enseignement...
  • Les associations : fédérations et associations sportives, clubs, accueil collectif de mineurs, associations du tourisme social et familial, centres sociaux...
  • Les entreprises : salles de remise en forme, parcs de loisirs, hébergement touristique, comités d’entreprise, magasins de sport...

Près d’un sur deux (48 %) est animateur socioculturel et/ou de loisir : animateur culturel, Animateur socio-éducatif, Moniteur de colonies de vacances…



Où sont-ils ?


La répartition de ces professionnels des sports et de l’animation est inégale sur le territoire : on les trouve davantage dans les départements maritimes (6 sur 10), les Pyrénées-Atlantiques présentant la plus forte concentration. Sans doute en raison de la présence simultanée de stations balnéaires et de sports d’hiver ! Comment sont-ils recrutés ? Dans ces domaines, lorsque les professionnels du sport et de l’animation sont interrogés sur le mode de recrutement, ils citent essentiellement le « réseau », le « bouche à oreille », le recrutement de proximité. Un recrutement stimulé par l’implication dans une association ou une commune. Et si Pôle Emploi et les canaux traditionnels sont cités, les bourses à l’emploi spécialisées et les groupements d’employeurs sont les plus fréquents.


Quel contexte pour ces professionnels ?


Des métiers de passionnés !


Derrière ces différents contextes professionnels se cachent des conditions de travail très variées, voire difficiles :

  • Le multi-salariat y est courant, lié à la saisonnalité des besoins
  • Les perspectives d’évolution sont souvent restreintes
  • Les horaires atypiques sont fréquents, ainsi que le travail à temps partiel
  • Avec l’expérience, le travail évolue vers des conditions plus favorables, avec une réduction du temps partiel, la progression des emploi pérennes…

Et malgré ces contraintes, les métiers attirent toujours : ce sont essentiellement des métiers « de passion » !


Retrouvez l'étude en intégralité sur www.aquitaine-cap-metiers.fr


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