SPORTMAG - 120 : National - Avril 2019

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Le sport partagé à l'UNSS en chiffres


4 960 élèves en 2017-2018

30 équipes lors du cross national UNSS MGEN 2019

27 disciplines représentées lors des championnats de France

6 ambassadeurs

2 conventions avec les fédérations Handisport et du Sport Adapté

1 championnat de France multi-activités

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Scolaire

Le sport partagé toujours plus haut

Au sein de l'UNSS, la pratique du sport partagé ne cesse de prendre de l'ampleur. Alors que les prochains championnats de France auront lieu du 13 au 16 mai à Saint-Berthevin (Mayenne), focus sur le développement de cette pratique.

Accessibilité, innovation et responsabilité : voilà les trois maîtres-mots du sport partagé à l'UNSS. Force est de constater que ce credo ressemble presque à une formule magique, tant la pratique se développe au sein de la fédération aux plus de 1,2 million de licenciés. « Le sport partagé est en plein développement à l'UNSS », confirme Marion Trouillet, directrice nationale adjointe de l'UNSS en charge du sport partagé. « Que ce soit en termes de nombre d'associations sportives ou de nombre de pratiquants, l'année dernière et l'année en cours ont été très positives. » Lors de l'année scolaire 2017-2018, 4 960 élèves en situation de handicap étaient ainsi licenciés à l’UNSS. Un chiffre en constante augmentation. « C'est sûrement également lié au fait que l'on propose de plus en plus de promotion autour du sport partagé. Cela a notamment été le cas sur les villages lors de La Lycéenne MAIF Run. Sur les championnats, on adapte de plus en plus la pratique aux handicaps des élèves. Tout cela prend du volume, intéresse un nombre croissant d'enseignants et permet ainsi au sport partagé de surfer sur une bonne dynamique à l'UNSS. »



Le cross, activité la plus prisée


Désormais, le sport partagé est représenté dans 27 disciplines lors des différents championnats de France UNSS. « Le cross demeure l'activité qui draine le plus de pratiquants et d'équipes. Cette année, trente équipes étaient présentes lors du cross national UNSS MGEN à Bordeaux, sans compter toutes les équipes qui auraient aimé participer à ce rendez-vous », révèle Marion Trouillet. « D'autres disciplines fonctionnent bien, à l'image du run & bike, de la pétanque et du tir à l'arc. » Des disciplines, on va justement en retrouver un grand nombre du côté de Saint-Berthevin. C'est dans cette cité mayennaise qu'est organisé le Championnat de France UNSS sport partagé du 13 au 16 mai. « Sur ce Championnat de France sport partagé, on va retrouver plusieurs activités. Quatre challenges très variés sont proposés, on essaye de faire toucher à tout pour que l'équipe qui gagne soit la plus complète possible. On a un challenge sarbacane et course, un challenge artistique, un challenge tennis de table et course d'orientation et enfin un challenge boccia, qui est une discipline spécifique à la pratique du handi. » Un championnat devenu un rendez-vous incontournable à l'UNSS. L'an passé, ce Championnat de France s'était déroulé à Houlgate dans le Calvados. Trente associations sportives du collège au lycée étaient rassemblées, avec plus de 120 compétiteurs, 30 jeunes coaches et 60 Jeunes Officiels.



La formation des enseignants au cœur du projet


Les Jeunes Officiels, voilà justement un sujet sur lequel le sport partagé entend progresser. Ce programme, développé par l'UNSS, permet de former les jeunes élèves aux rôles de jeunes arbitres, jeunes coaches, jeunes secouristes, jeunes dirigeants, jeunes organisateurs et jeunes reporters. Pour Marion Trouillet, « il est important que les élèves en situation de handicap fassent partie de cette génération responsable. Sur le Challenge Jeunes Officiels par exemple, on essaye de valoriser davantage les associations sportives qui travaillent autour des rôles de la génération responsable, de manière à ce que tout soit accessible à tout le monde, avec forcément des adaptations. » Autre sujet sur lequel l'Union nationale du sport scolaire entend progresser : la formation des enseignants. « Ils sont très demandeurs. Cette année, mais aussi en 2020, on va mettre en place deux formations nationales qui auront ensuite pour but d’être déclinées au niveau local. Il faut que les enseignants repartent avec un maximum de billes pédagogiques afin de pouvoir adapter leur contenu. » Un travail de développement que l'UNSS partage avec la Fédération Française Handisport et la Fédération Française du Sport Partagé. « L'UNSS est en convention avec ces deux fédérations. Nous sommes, aux côtés de ces deux fédérations, représentées au sein du Comité Paralympique et Sportif Français. On travaille donc ensemble, on essaye d'adapter les temps de pratique, le matériel et de développer plein de choses pour permettre aux élèves de pratiquer dans les meilleures conditions. » La perspective du haut niveau ?



Le sport partagé en chiffres


Les partenariats et conventions sont des éléments sur lesquels l'UNSS mise particulièrement. « Nous disposons notamment d'une convention avec Handicap International avec qui on fonctionne très bien depuis l'année dernière. C'est un partenariat donnant-donnant, ils viennent sur nos événements et nous allons sur les leurs. Autre convention, celle avec l’Association des Paralysés de France qui permet, au niveau local, des partenariats entre les structures APF et les établissements scolaires », détaille Marion Trouillet. Autant d'éléments qui permettent aux élèves en situation de handicap d'accéder à la pratique sportive, de pratiquer mieux... et de viser le haut niveau ? Cette année, le Comité Paralympique et Sportif Français lance le programme « La Relève », destiné à recruter les athlètes paralympiques de demain. « C'est un programme auquel nous participons via une diffusion sur nos réseaux sociaux, mais aussi par l'activation au niveau de nos services régionaux et départementaux. Nous sommes donc un relai de ce programme, nous souhaitons que l'UNSS puisse apporter sa pierre à l'édifice. » Avant, peut-être, de retrouver les licenciés UNSS à Paris en 2024, certains ayant rendez-vous au Portugal au mois de juillet prochain pour l'Inclusive Game, un championnat international ISF (International School Sport Federation). « C'est une reconnaissance du haut niveau scolaire sur le plan international. C'est un nouveau challenge qui s'ouvre à nous. L'an dernier, cette compétition n'avait pas pu avoir lieu faute d'un nombre suffisant d'équipes. Cette fois, nous sommes ravis que des élèves puissent participer à ce rendez-vous. »

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