Le Massif du Jura s’étend sur deux départements de la région Bourgogne-Franche-Comté, le Doubs et le Jura, ainsi que dans l’Ain, en région Auvergne-Rhône-Alpes, englobant près de 900 communes. Depuis 2003, la marque Montagnes du Jura, qui réunit un collectif issu des régions et départements et dont le siège est situé à Besançon, est destinée à faire rayonner cette chaîne de montagnes. « Notre ambition principale est de faire connaître le Massif du Jura afin qu’il devienne une destination de moyenne montagne de référence et se classe dans le top 3 des massifs les plus connus de France », résume Véronique Baude, présidente des Montagnes du Jura.
De la neige à l’eau
Le sport est l’un des moyens d’y parvenir. « Nous avons affaire à plusieurs clientèles de touristes sportifs ; il y a toujours ceux qui pratiquent des activités extrêmes, mais de plus en plus de personnes viennent en famille dans un but de sport santé et de bien-être », décrit Véronique Baude. Et le choix de pratiques est large. « La palette d’activités est très vaste », insiste la présidente. « Il est possible de pratiquer du ski alpin et nordique dans les différentes stations, et bien sûr tous les sports de pleine nature. Il existe des sites de spéléologie et de vol à voile, sans oublier des parcours de golf. Les Grandes traversées du Jura au départ de Montbéliard sur 100 km offrent des possibilités de randonnées pédestres, équestres, à ski et en cyclo. De plus, les trails sont nombreux pour un public de sportifs avertis. » Les amateurs d’activités nautiques pourront aussi être comblés. « Nous avons la chance d’être sur un territoire qui comprend de nombreux lacs de montagne propices à la baignade, mais aussi au pédalo et au paddle, qui se développe. » Tout ça dans un cadre idyllique, selon la présidente : « le massif étendu offre un côté découverte et une sensation d’émerveillement. »
Améliorer l’accessibilité
La présidente des Montagnes du Jura incite tous les acteurs du collectif à améliorer l’accessibilité des sports pour les personnes en situation de handicap. « Cela rentre dans la logique des politiques des Conseils départementaux », souligne-t-elle. « De plus, la mise en accessibilité des sites facilite la venue des personnes âgées et des familles qui viennent avec des poucettes. » Des tablettes d’information à destination de personnes malvoyantes ou encore un ponton de pêche accessible pour des personnes en fauteuil font partie des dispositifs déjà mis en place.
