Soyons sérieux, la Formule 1 est vraiment un monde à part. Oui, nous connaissons les légendes de cette discipline mondiale : Fangio, Stewart, Senna, Prost, Schumacher, ou encore Hamilton. Oui, nous reconnaissons aisément les circuits mythiques : Monza, Monaco, ou Silverstone. Mais, dès qu’il s’agit d’expliquer les règlements, les évolutions techniques, les arrivées de nouveaux pilotes ou la disparition de certains grands prix au profit d’autres, cela devient plus complexe.
Qui organise et dirige la Formule 1 ? Alors, pour faire simple, trois organismes sont chargés de l'organisation des compétitions de Formule 1 : la Fédération Internationale de l'Automobile (FIA) qui assure la direction technique et détermine les règlements, la Formula One Administration (FOA), qui détient les droits exclusifs audiovisuels, la Formula One Management (FOM) qui gère les droits, notamment de diffusion télévisée, de la FOA. Vous suivez toujours ?
Tenez, il n’y a pas si longtemps, Simon pensait que le Grand Prix de France se déroulait toujours à Nevers Magny-Cours. Il avait un peu vite oublié que ce Grand Prix de Formule 1 avait disparu du calendrier depuis 2008. 10 ans sans Grand Prix de France, ce n’est pas rien ! Vous l’avez donc compris, la Formule 1 revient en France en 2018. Mais sur le circuit du Castellet, dans le Var, autre nom mythique qui fait ainsi sa réapparition. On se prend même à rêver la victoire d’une future légende, le français Esteban Ocon, le plus jeune français à avoir pris le départ d’une épreuve de Formule 1, alors qu’il n’avait pas encore 20 ans en 2016.
Si on se penche un peu sur l’évolution du calendrier de la Formule 1, reconnaissons que faire revenir une épreuve du circuit mondial en France est déjà une belle victoire. C’est en 2016 que l’accord d’officialisation fut signé, pour une durée de 5 ans, entre Formula One Management et la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, encore nommée ainsi à l’époque. Un véritable exploit car, depuis les années 90, la Formule 1 s’est considérablement mondialisée !
Simon s’est ainsi penché sur l’analyse de ces calendriers. Bilan : en 1998, sur 16 manches du circuit, 11 manches se déroulaient en Europe. En 2018, il n’y a plus que 10 manches en Europe sur un total de 21, avec une expansion très forte vers des villes et pays émergents : Singapour, Russie, Chine, Émirats arabes unis, Azerbaïdjan. Et encore Simon ne compte pas dedans les étapes vite abandonnées en Inde ou en Corée du Sud. Impensable encore il y a quelques années…
Les dirigeants de la FOM ont donc compris qu’investir dans ces pays et métropoles pourrait augmenter les revenus de manière considérable, tout en leur permettant de rayonner mondialement, en s’offrant de cette façon une image positive. C’est aussi un moyen habile de les mettre en très forte concurrence. Cependant, cette stratégie, alliée à la vente des droits TV à des chaînes en majorité payantes, a eu une conséquence non négligeable : 200 millions de téléspectateurs en moins entre 2008 et 2015. La visibilité de la discipline a été ainsi fortement compromise. Simon a juste oublié de vous préciser une dernière chose : auparavant donnés à 14 h, les départs des Grands Prix de Formule 1 seront désormais décalés. Il faudra patienter jusqu’à 15 h 10 pour les courses européennes, avec une spécificité pour le Grand Prix de France, en clair et décalé, pour éviter la concurrence de matchs de la Coupe du Monde de football. L’objectif est simple : attirer tout simplement de nouveaux publics !
Soyons sérieux, la Formule 1 est vraiment un monde à part. Oui, nous connaissons les légendes de cette discipline mondiale : Fangio, Stewart, Senna, Prost, Schumacher, ou encore Hamilton. Oui, nous reconnaissons aisément les circuits mythiques : Monza, Monaco, ou Silverstone. Mais, dès qu’il s’agit d’expliquer les règlements, les évolutions techniques, les arrivées de nouveaux pilotes ou la disparition de certains grands prix au profit d’autres, cela devient plus complexe.
Qui organise et dirige la Formule 1 ? Alors, pour faire simple, trois organismes sont chargés de l'organisation des compétitions de Formule 1 : la Fédération Internationale de l'Automobile (FIA) qui assure la direction technique et détermine les règlements, la Formula One Administration (FOA), qui détient les droits exclusifs audiovisuels, la Formula One Management (FOM) qui gère les droits, notamment de diffusion télévisée, de la FOA. Vous suivez toujours ?
Tenez, il n’y a pas si longtemps, Simon pensait que le Grand Prix de France se déroulait toujours à Nevers Magny-Cours. Il avait un peu vite oublié que ce Grand Prix de Formule 1 avait disparu du calendrier depuis 2008. 10 ans sans Grand Prix de France, ce n’est pas rien ! Vous l’avez donc compris, la Formule 1 revient en France en 2018. Mais sur le circuit du Castellet, dans le Var, autre nom mythique qui fait ainsi sa réapparition. On se prend même à rêver la victoire d’une future légende, le français Esteban Ocon, le plus jeune français à avoir pris le départ d’une épreuve de Formule 1, alors qu’il n’avait pas encore 20 ans en 2016.
Si on se penche un peu sur l’évolution du calendrier de la Formule 1, reconnaissons que faire revenir une épreuve du circuit mondial en France est déjà une belle victoire. C’est en 2016 que l’accord d’officialisation fut signé, pour une durée de 5 ans, entre Formula One Management et la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, encore nommée ainsi à l’époque. Un véritable exploit car, depuis les années 90, la Formule 1 s’est considérablement mondialisée !
Simon s’est ainsi penché sur l’analyse de ces calendriers. Bilan : en 1998, sur 16 manches du circuit, 11 manches se déroulaient en Europe. En 2018, il n’y a plus que 10 manches en Europe sur un total de 21, avec une expansion très forte vers des villes et pays émergents : Singapour, Russie, Chine, Émirats arabes unis, Azerbaïdjan. Et encore Simon ne compte pas dedans les étapes vite abandonnées en Inde ou en Corée du Sud. Impensable encore il y a quelques années…
Les dirigeants de la FOM ont donc compris qu’investir dans ces pays et métropoles pourrait augmenter les revenus de manière considérable, tout en leur permettant de rayonner mondialement, en s’offrant de cette façon une image positive. C’est aussi un moyen habile de les mettre en très forte concurrence. Cependant, cette stratégie, alliée à la vente des droits TV à des chaînes en majorité payantes, a eu une conséquence non négligeable : 200 millions de téléspectateurs en moins entre 2008 et 2015. La visibilité de la discipline a été ainsi fortement compromise. Simon a juste oublié de vous préciser une dernière chose : auparavant donnés à 14 h, les départs des Grands Prix de Formule 1 seront désormais décalés. Il faudra patienter jusqu’à 15 h 10 pour les courses européennes, avec une spécificité pour le Grand Prix de France, en clair et décalé, pour éviter la concurrence de matchs de la Coupe du Monde de football. L’objectif est simple : attirer tout simplement de nouveaux publics !