Qu'est-ce qui a motivé l'accueil de ce cross mondial à Paris ?
L'UNSS accueille traditionnellement des championnats du monde. Il y a trois ans, il s'est avéré que le cross-country était disponible pour l'année 2018. Il s'agit de la discipline majeure à l'UNSS, la plus pratiquée avec pas moins de 250 000 jeunes sur les phases finales chaque année. Le contexte était donc très favorable. L’opportunité et le savoir-faire de l'UNSS nous ont poussés à vouloir logiquement organiser cet événement.
Comment avez-vous convaincu Paris et la Région Île-de-France de vous suivre sur ce projet ?
L'effet Jeux olympiques 2024 est perceptible dans toutes les fédérations et nous a aidés. On sent vraiment que les grands responsables politiques du pays ont envie de faire des propositions pour la jeunesse. Après avoir remporté cette candidature concernant le cross ISF 2018, nous avons tout de suite eu une oreille très attentive de la part des deux interlocuteurs que sont la Mairie de Paris et la Région Île-de-France. Il y a eu des négociations sur le lieu d'accueil de l'événement, puisque le Champ-de-Mars est le lieu le plus demandé à Paris, que ce soit du point de vue événementiel, sportif ou culturel. On a su se montrer convaincants et prouver que notre événement est en mesure de faire rayonner Paris et l’Île-de-France.
« On prépare de plus en plus les choses en vue de Paris 2024 »
Justement, quelles sont les retombées attendues pour ce cross à Paris ?
Nous avons justement changé de dimension avec ce type d'événement. On attend plus d'une quarantaine de pays et 800 athlètes, il n'y a jamais eu autant d'inscrits pour un cross ISF. Lors de cet événement, on sera en direct et la diffusion sera relayée par l’Olympic Channel et l’IAAF, ce qui est très important en termes de visibilité. Nous ne cessons de battre des records de vues sur les derniers événements ISF, et je suis sûr que le Cross de Paris sera en mesure de largement dépasser tous ces records.
Est-ce un événement fondateur pour l'UNSS en vue de Paris 2024 ?
En effet, ce cross ISF à Paris entre dans ce cadre-là. On prépare de plus en plus les choses en vue de Paris 2024, puisque l'on souhaite également accueillir la Gymnasiade et les School Winter Games en 2022 ou en 2024. Montrer notre savoir-faire à ce moment-là est très important vis-à-vis de tous les interlocuteurs liés à Paris 2024.