Édito
Julien Dechavanne
J’étais été à l’école de rugby du CA Périgueux jusqu’en crabos, à 18 ans. J’ai rejoint l’US Dax en 2007 en catégorie Reichel (espoirs, NDLR) avant d’intégrer le centre de formation. Lors de la saison 2011-2012, lorsque le club, en Pro D2, a atteint les demi-finales d’accession pour le Top 14, j’ai peu joué, mais j’étais dans le groupe. Pour un gosse de 20 ans, c’était une expérience sympa.
Ma situation est un particulière. Je suis entré comme pompier professionnel à Mont-de-Marsan, alors je suis parti jouer à Tyrosse en Fédérale 1, avant en 2015 de revenir à Dax qui était toujours en Pro D2. Je continue de mener la double activité. Je ne m’en sors pas trop mal malgré mon emploi du temps chargé. Je privilégie mon métier car la carrière de rugbyman est éphémère. Le club me soutient en me permettant de me ménager. Ça arrive rarement que je travaille les jours de matchs.
Je ne suis pas le seul à être sorti du centre de formation. Plus de la moitié de l’équipe y est passée. Le groupe a explosé après la relégation en Fédérale 1 en fin de saison dernière, puis il s’est recréé avec ces jeunes et des anciens qui sont revenus. La formation à la française donne de bons joueurs.
Les gens nous suivent, en particulier maintenant qu’on renoue avec la victoire. Notre équipe renvoie une belle image, fait vivre le ballon. On prend du plaisir et les supporters aussi. Notre objectif est de finir dans les deux premiers pour jouer le quart de finale aller-retour. On se concentre là-dessus, et on verra après.
Julien Dechavanne
Ailier de l’Union Sportive Dacquoise