Parcourir 1 159 kilomètres sur le territoire historique de la Bretagne en sept étapes, c’est le défi qui attend les 23 équipes engagées au départ de la 53e édition du Tour de Bretagne de cyclisme, du jeudi 25 avril au mercredi 1er mai. Le comité d’organisation a élaboré un parcours piégeux à travers les cinq départements. Les 138 coureurs ne devront pas relâcher leur attention pour espérer succéder à Fabien Schmidt au classement général.
Des étapes complexes
Les coureurs entreront directement dans le vif du sujet peu après le départ donné depuis Lorient (Morbihan). « Dès la première étape, il faudra être attentif avec une arrivée difficile », détaille Christophe Fossani, président du Tour de Bretagne. « Une descente aux Roches du diable, un secteur compliqué à 15 %, est prévue lors du deuxième jour. » Si la quatrième journée promet d’être plus simple, les concurrents n’auront que peu de temps pour souffler. « La cinquième étape est la plus longue avec environ 200 km alors que les coureurs vont commencer à être entamés. La sixième sera la plus dure avec un passage venteux au niveau du Cap Fréhel. Le peloton peut exploser. » Enfin, les cyclistes vont longer la côte pendant 40 km lors de la septième étape et arriver à Saint-Pol-de-Léon (Finistère).
Étrangers et locaux
Au fil des années, le Tour de Bretagne a acquis ses lettres de noblesse au sein de l’UCI Europe Tour. Des équipes étrangères sont nombreuses à participer. « L’épreuve est réputée pour sa difficulté, mais aussi pour sa bonne organisation, la sécurité, l’hébergement », confie Christophe Fossani. « Les meilleurs teams envoient leur équipe réserve. Il y a de fortes chances qu’un jeune qui fait un bon Tour de Bretagne se retrouve sur le Pro Tour quelques années plus tard. » Cinq équipes bretonnes vont essayer de briller sur leurs routes. Pour la première fois, une sélection du Pays de la Loire sera constituée sur le modèle de la sélection de Bretagne, pour permettre à des jeunes cyclistes locaux d’engranger de l’expérience. « Nous allons voir un mélange de styles intéressant », avance le président.
La promotion de tout le territoire
Comme lors des précédentes éditions, les spectateurs seront nombreux à se masser le long des routes. « Le Tour est très attendu par le public breton, d'autant plus qu’il tombe pendant les beaux jours et permet des moments de partage », affirme Christophe Fossani. L’épreuve permet également de découvrir la région dans son ensemble. « C’est une des priorités de l’épreuve : faire le maximum pour promouvoir notre territoire », insiste le président. « On va partout, dans les grandes villes, dans les petites communes. C’est important ! »