Le Stade Brestois 29 va quitter son antre dans les années à venir, le stade Francis-le-Blé étant trop vétuste en termes de confort, d’accueil et de sécurité. Le club, qui a déjà fait sortir de terre son siège et son centre d’entraînement, se lance maintenant dans la construction d’un nouveau stade qui pourrait être opérationnel fin 2021-début 2022. « C’est un élément structurant dans la vie d’un club », a souligné Denis Le Saint, coprésident du SB29, lors de la présentation du projet.
Créer un chaudron
La nouvelle enceinte contiendra près de 13 000 places, mais la jauge pourra monter jusqu’à 15 000 grâce à une tribune visiteur amovible. La capacité a été choisie en se basant sur le modèle économique d’un fonctionnement en Ligue 2 et en s’adaptant aux dimensions du Finistère et du Grand Brest. Le but étant de remplir le stade à chaque rencontre et en faire un chaudron. « Les études menées préconisent toutes le guichet fermé », a rappelé Gérard Le Saint, coprésident du club, en s’appuyant sur la moyenne de 10 000 spectateurs lors des années en Ligue 1. Le club préfère ainsi mettre l’accent sur de bonnes conditions d’accueil dans un lieu connecté.
Diagnostics en cours
Le terrain de 13 hectares choisi se situe dans la zone commerciale Froutven/Guipavas, un lieu qui a l’avantage d’être desservi par le tramway. Les diagnostics obligatoires du sol, de la faune et de la flore et archéologiques sont actuellement en cours. « C’est le protocole classique pour un grand aménagement », assure-t-on à la communication du club. « Une fois les accords définitifs, on pourra voir ce qu’on met dans le projet. » Les premières pistes évoquées annoncent la présence de structures de loisir et hôtelières, ainsi qu’un bar et un restaurant. « Le projet peut encore évoluer », tempère-t-on au club.
Un projet privé
L’enveloppe globale pour la construction du stade se situe entre 70 et 80 millions d’euros. Les deux présidents, Denis et Gérard Le Saint l’ont affirmé : le projet est bâti sur un schéma entièrement privé. Les collectivités joueront uniquement un rôle de facilitatrices. « Elles vont nous aider à monter le projet et nous accompagneront pour dynamiser leur territoire », relève-t-on au club. Des partenaires privés sont encore à trouver.