« Au cours de mes 20 ans de pratique du BMX Race, dont 10 au haut niveau, j’ai eu la chance de participer à deux Olympiades, en 2008 et en 2012. Je n’ai pas été sélectionnée pour celles de 2016, et c’est à ce moment-là que j’ai terminé mes études pour devenir kiné du sport. En combinant pendant ma carrière sport et études dans l’école de masso-kinésithérapie de Marseille, j’ai eu un cursus forcément un peu plus long que les autres, 8 ans au lieu de 4. Plus jeune, on m’a très souvent parlé de mon après-carrière. C’est la Fédération qui m’a permis d’intégrer ma formation, et j’ai toujours eu les aménagements adéquats grâce au directeur de mon école. Concernant mon calendrier, je pense l’avoir bien géré : deux ans avant chaque Jeux, je m’investissais un peu moins dans mes études puis, les deux années suivantes, je m’y consacrais beaucoup plus. Ça faisait des journées bien remplies, mais c’est vraiment un poids en moins de savoir que son avenir est plus ou moins tracé, ça enlève un stress. En plus, j’étais sur la liste « athlète de haut niveau en Élite » fixée par le ministère, ce qui m’a permis d’avoir des aides personnalisées de la part de la Fédération. Depuis, j’ai également repris la pratique du BMX Freestyle, devenue discipline olympique. Aujourd’hui, je fais des remplacements en tant que kiné pendant mes heures creuses. Je suis épanouie ».
Témoignage de Magalie Pottier
Athlète de BMX
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